La "culture numérique"
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La culture numérique est une expression qui fait référence aux changements culturels induits par la diffusion des technologies numériques et en particulier Internet et le web. Elle s’est développée au cours des dernières décennies grâce à l’amélioration des processus mis en œuvre pour produire, diffuser et utiliser des produits culturels.
Toutefois, l'expression « culture numérique » vise à donner une définition du numérique qui ne se réduit pas seulement à un ensemble d'outils et de dispositifs techniques ; elle modifie en effet les pratiques humaines et le sens de ces dernières. Il est primordial de réfléchir à sa définition d’un point de vue global et de ne pas de cantonner à son aspect matériel.
Comme l'explique Marcello Vitali-Rosati dans Pratiques de l'édition numérique, « l’outil produit les pratiques et produit aussi le sens de ces pratiques, il modifie notre façon d’être au monde mais aussi notre « nature », car il change notre façon de comprendre, notre façon de gérer l’attention, notre façon de penser, notre perception du temps... ». Ainsi, l'expression « culture numérique » rend compte du changement de paradigme qu'entraîne le numérique, si bien que Milad Doueihi parle de « conversion numérique ».
Source Wikipédia
Sur le site du gouvernement « Le portail de la transformation numérique des entreprises » : https://www.francenum.gouv.fr/comprendre-le-numerique/culture-numerique-quest-ce-que-cest
https://societenumerique.gouv.fr/culture-numerique/
Quelques définitions sur le site Arsenic PACA : https://arsenicpaca.fr/la-mediation-numerique/definition/#1497512679270-5aeca0d4-1e3e
Regarder https://culturenumerique.univ-lille.fr/
Les communs
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Communs : de quoi parle-t-on?
Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que ces dernières soient naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles - une machine-outil, une imprimante - ou immatérielles - une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal etc.
Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources et qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs constituent donc à une approche alternative de la gestion des biens et services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et renouvelle l’imaginaire politique.
Pour en savoir plus :
http://www.savoirscom1.info/manifeste-savoirscom1/
Communs numériques : un guide pas-à-pas pour permettre aux acteurs publics de créer ou de participer à des communs numériques : https://communs.societenumerique.gouv.fr/
Les Communs d’abord est un média web indépendant ayant pour but de donner une visibilité aux multiples initiatives, publications et débats liés au mouvement des Communs :
https://www.les-communs-dabord.org/
Sur le site Arsenic PACA : https://arsenicpaca.fr/la-mediation-numerique/definition/#1511515279522-f7a0feb5-43fd
Comment créer des biens communs en open source : http://movilab.org/index.php?title=Comment_fabriquer_des_biens_communs_en_open_source_%3F
Le Libre, les logiciels libres
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Le mouvement du logiciel libre est un mouvement politique et social dont la démarche vise à proposer des logiciels exempts de secret industriel, sur lesquels la libre circulation du code source est garantie.
Origine :
Le mouvement du Logiciel Libre a été lancé en 1983 par un programmeur américain, Richard Stallman, avec le projet GNU et repose sur les traditions de la communauté hacker des années 1970, dans laquelle le partage est la philosophie du logiciel. Selon Richard Stallman, le secret est problématique pour la société.
La philosophie du libre sur Internet, c’est prendre, mais c’est aussi et surtout partager, améliorer, compléter, faire évoluer les savoirs. Dans la fourmilière du web, les ouvrières de l’open source n’ont de cesse que d’apporter au plus grand nombre la possibilité de se développer et de s’épanouir grâce à cette notion fondamentale de partage en toute gratuité. (cf. BDP Bas Rhin).
Les logiciels libres ne sont pas nécessairement gratuits.
Des exemples :
Les logiciels libres, comme LibreOffice ou Firefox, et les systèmes (OS) libres, comme GNU/Linux, ont une valeur éthique, celle de respecter la liberté des utilisateurs, de les encourager à partager ces logiciels avec tout le monde et de leur laisser tout contrôle sur leur informatique.
Contrairement aux logiciels propriétaires (comme Word de Microsoft ou Photoshop d’Adobe) ou encore les OS propriétaires (comme Windows ou Mac OS X) qui ont des licences restrictives pour l’utilisateur et dont le code des programmes est tenu secret.
ATTENTION ne pas confondre le logiciel libre avec :
Les gratuiciels (freewares) : un gratuiciel est un logiciel gratuit propriétaire, alors qu'un logiciel libre se définit par les libertés accordées à l'utilisateur. Si la nature du logiciel libre facilite et encourage son partage, ce qui tend à le rendre gratuit, elle ne s'oppose pas pour autant à sa rentabilité, principalement via des services associés. Les rémunérations sont liées par exemple aux travaux de création, de développement, de mise à disposition et de soutien technique. D'un autre côté, les logiciels gratuits ne sont pas nécessairement libres, car leur code source n'est pas systématiquement accessible, et leur licence peut ne pas correspondre à la définition du logiciel libre.
Du logiciel libre est née l’open source :
L’association entre logiciel libre et gratuité a constitué un obstacle à l’adoption commerciale, alors qu’un logiciel libre devrait être également disponible pour un usage, un développement et une distribution de nature commerciale. En 1998, en Californie, les partisans du logiciel libre se sont donc réunis pour apporter leurs idées et promouvoir les avantages du logiciel libre auprès de l’industrie du logiciel commercial. Le mouvement du logiciel libre a donc été rebaptisé « open source », mettant en avant pour les entreprises les avantages du partage du code et de la collaboration.
L’open source repose donc sur les principes du logiciel libre, mais les fondateurs du nouveau mouvement ont défini les dix conditions préalables que doit respecter un projet pour être qualifié d’open source :Voir les 10 conditions préalables ici .
Selon Richard Stallman, la différence fondamentale entre les deux concepts réside dans leur philosophie : « l'open source est une méthodologie de développement ; le logiciel libre est un mouvement social ».
Pour en savoir plus :
https://vive-gnulinux.fr.cr/logiciel-libre/
Site annuaire du Libre : https://framalibre.org/annuaires/le-libre
Dane le numérique pour l'éducation Stasbourg : http://www.dane.site.ac-strasbourg.fr/logiciels-libres/
Quelques logiciels et applications en open source : https://framalibre.org/
L’Open Access ou Libre accès
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Le mouvement de l’Open Access a démarré dans les années 90, grâce à l’essor d’Internet. Il a pour origine la volonté de donner un accès en ligne gratuit et permanent aux publications scientifiques issues de la recherche et de l’enseignement. Il s’est développé à travers la création d’archives ouvertes, de déclarations, d’incitations politiques, et par le développement de nouveaux modes de publication.
Cette notion recouvre :
- L’accès ouvert (gratis open access) : publications de recherche diffusées en ligne gratuitement.
L'Open Access n'est qu'un des volets de l'Open Science qui vise à partager le savoir.
- Le libre accès (libre open access) : données diffusés en ligne gratuitement et librement, c’est-à-dire soumises à une licence d’utilisation dite libre (ex. Creative commons).
Pour en savoir plus :
https://scienceouverte.unistra.fr/publications/quest-ce-que-lopen-access/
https://scienceouverte.couperin.org/comment-definir-lopen-access/
Les Creative Commons
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Les Creative Commons, qu’est-ce que c’est ?
Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour but de faciliter la diffusion et le partage des œuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique.
Creative Commons propose des contrats-type ou licences pour la mise à disposition d’œuvres en ligne. Ces licences permettent au public d’utiliser les œuvres des autres, sous certaines conditions, selon leurs préférences. Six possibilités combinées autour de quatre pôles définissent les différents usages.
Les licences Creative Commons constituent un ensemble de licences régissant les conditions de réutilisation et de distribution des œuvres (notamment d'œuvres multimédias diffusées sur Internet).
Attribution : signature de l’auteur initial (choix obligatoire en droit français)
Sigle : BY
Non commercial : interdiction de tirer un profit commercial de l’œuvre sans autorisation de ’ auteur
Sigle : NC
No derivate works : impossibilité d’intégrer tout ou partie dans une œuvre composite
Sigle : ND
Share alike : partage de l’œuvre, avec obligation de rediffuser selon la même licence ou licence similaire
Sigle : SA
Les Creative Commons, comment les utiliser ?
Toute personne qui a créé une œuvre (texte, musique, vidéo, site web, ...) et qui dispose des droits nécessaires a la possibilité de diffuser son œuvre selon les termes des licences Creative Commons.
La procédure se fait en ligne, il n’y a aucun document à signer, il suffit de choisir sa licence parmi les 6 combinaisons d’options existantes en répondant à quelques questions sur l’interface de site Creative Commons.
On obtient alors un logo CC avec un lien vers la licence de son choix à préciser.
Source : BDP Vendée
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